"La plus grande chose au monde, c'est de savoir être à soi ", affirmait Montaigne, écrivain et philosophe humaniste du XVème siècle, qui avait placé le rapport à soi au centre de ses recherches. Alors, de nos jours, qu'est-ce qu'"être à soi" ? Comment "être à soi", sans avoir préalablement récupérer toutes les parts de nous-mêmes, abandonnées sur le chemin ? Six siècles plus tard, l'Humain est toujours au centre des interrogations, et tous, on veut aller mieux, être heureux, vivre en pleine conscience notre plus grand potentiel. Les outils ne manquent pas aujourd'hui pour répondre à toutes ces attentes de connaissance de soi. EMDR, EFT, TIPI, NERTI, PBA... autant d'acronymes et de techniques qui visent à nous unifier, nous libérer de charges émotionnelles enkystées dans les mémoires cellulaires. Pour être enfin à soi ? vague(s) a testé la méthode PEAT (1), encore peu connue en France. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que cela dépote. REPORTAGE.
Immersion
Quelque part dans l'Aude, sur cinq jours de formation, vague(s) a vécu l'expérience de l'intérieur. En immersion totale. En petit groupe, avec quelques stagiaires venus intégrer les techniques de libération émotionnelle PEAT, de futurs praticiens, thérapeutes, mais pas que, ce stage étant aussi adressé aux personnes en évolution de conscience. Rien de mieux que l'expérience, s'est-on dit à vague(s), et celle que la Vie nous offre. Au final, on a gagné dix ans de thérapie, grâce au stage que propose Elisabeth Borrell, thérapeute en sophrologie, psychogénéalogie et soins énergétiques.
Une "aventurière de la conscience"
Egalement formatrice, Elisabeth Borrell intervient en entreprise dans la gestion du stress et la prévention du burn out. Avec plus de 20 ans d'expérience, en cabinet et entreprise, cette "aventurière de la conscience", éducatrice spécialisée dans une autre vie, n'a eu de cesse de s'explorer. « La conscience, c'est mon dada ! J'accompagne ceux qui ont perdu pied en les ramenant vers leur chemin de vie, vers leur être profond. Un travail de transmutation, en somme », dit-elle en souriant. Diplômée de l'Institut de sophrologie relationnelle d'Avignon, Elisabeth Borrell a élargi ses champs de connaissance à la relation d'aide, la psychogénéalogie avant de découvrir certaines techniques de libération émotionnelle : Love Energetics puis PEAT (1), méthode de libération des traumas, phobies et émotions limitantes, à laquelle elle s'est formée pendant 4 ans. Et cette dernière est une technique qui la passionne, parce que "très efficace, rapide et concrète", comme elle le souligne. « Dans ma pratique de thérapeute, je suis toujours en recherche de nouvelles méthodes. Des méthodes qui vont pouvoir apporter des solutions aux difficultés et souffrances des personnes que je reçois en cabinet. Avec cet ensemble d'outils que propose la méthode PEAT, au nombre de 15 protocoles, les résultats sont tangibles. Une fois réglé, on ne revient plus sur le problème ».
Et c'est avec une infinie et sage bienveillance qu'Elisabeth encadre le stage PEAT, respectueuse des rythmes de chacun(e), ne forçant jamais rien.
Unifier toutes les parts en soi
Et on sort transformé, allégé, ré-UNI. Comme en témoigne Yannick, jeune praticienne : « PEAT m'a permis de faire remonter un vécu difficile que je soupçonnais depuis longtemps. C'est la fin d'une quête ! Je me sens soulagée d'un gros poids ». Ou Valérie, qui sept mois après un choc traumatisant, s'est retrouvée, un beau matin, dans l'incapacité de vivre son quotidien : « Tétanisée. Paralysée. Terrorisée. Mon cerveau ne fonctionnait plus. Je ne comprenais plus rien à ce qui m'arrivait. J'avais pourtant fait quelques séances d'EMDR... ».
Lors de ce choc, Valérie a vécu ce que les psychiatres ou les neuropsychiatres appellent une "dissociation". Cet état de "dissociation" ou de "séparation", lui a permis, dans un premier temps, de maintenir une distance émotionnelle et de continuer à vivre 'normalement'. Pourtant, l'équilibre était illusoire, le trauma et ses conséquences étaient bel et bien là. Entre le "souvenir traumatisant" et "la Valérie" qui s'était anesthésiée émotionnellement pour continuer à vivre, la charge émotionnelle s'était accumulée, générant un sentiment d'insécurité permanent, une angoisse et une peur irrationnelle, etc... jusqu'au jour où : « Je me sentais si mal que je ne pouvais plus fonctionner. J'étais comme une toute petite souris dans son trou prête à se faire bouffer. Une séance avec Elisabeth m'a permis de libérer toute cette terreur. C'était juste impressionnant ! Je ne pensais pas abriter cela, une énorme force de vie qui transcende ce qu'on a tendance à trop juger.... que j'accueille et que j'intègre à présent, comme faisant partie de moi ». Analyser le ressenti nous éloigne de la Vie, laissons-nous juste traverser. Sans parfois, chercher à trop comprendre. Ce qui est certain, c'est que le souvenir traumatisant, quel qu'il soit dans sa forme, déchargé de toute émotion, ne provoquera plus aucune douleur.
Alors, en quoi consiste la méthode PEAT ?
Créé par Zivorad Slavinski, chercheur en psychologie et spiritualité d'origine serbe, le système PEAT s'est développé au début des années 2000 dans les pays de l'est, la Russie, les Etats-Unis et les pays francophones. La méthode est encore peu connue en France : il n'existe qu'un e-book traduit et adapté du livre "Return to Oneness", diffusé depuis 2014 (2). Slavinski s'inspire de la philosophie orientale - notamment de la Voie du Tao - et de systèmes occidentaux tels que la psychologie énergétique et l'EFT (Emotional Freedom Liberation).
« Avec la méthode PEAT, on part toujours d’une situation concrète de vie. On se connecte à l’événement qui a provoqué une réaction émotionnelle, quelle qu’elle soit, ou un malaise physique. Avec PEAT, chaque difficulté de la vie quotidienne devient le marche-pied sur lequel on va s'appuyer pour rejoindre un autre niveau de conscience », souligne Elisabeth Borrell, en sirotant son café, qu'elle aime bien sucré.
Ce qui est précurseur chez Zivorad Slavinski, c'est que sa méthode permet de neutraliser nos contradictions, toutes ces polarités qui créent parfois de grandes tensions en nous. Personne n'aime se sentir mal, angoissé, en perte de vitalité... Et on a souvent tendance à mettre sous le tapis les émotions inconfortables que l'on met à distance. Or, la Vie, c'est l'expérimentation d'un monde de dualités : on ne peut ressentir le chaud sans savoir ce qu'est le froid, on ne peut savourer la joie quand on ne se laisse pas traverser par la tristesse... Ce sont les deux faces d'une même pièce ! On met souvent beaucoup d'énergie à vouloir contrôler les émotions qui nous gênent... Le plus et le moins forment un TOUT, combien même il est difficile d'accepter l'évidence de cette complémentarité. Le plus souvent, on a tendance à s'installer dans LA polarité que l'on veut positive, tout en rejetant l'autre, sans appréhender que l'une et l'autre sont inséparables.
« On ne peut pas résoudre une problématique
émotionnelle avec le mental »
Elisabeth Borrell
Au-delà de nos contradictions
La plupart des systèmes thérapeutiques vont tenter de réduire voire éliminer l'aspect négatif d'une situation afin de ne conserver que le positif. La résolution de la problématique, le plus souvent, n'est pas définitive. Alors qu'avec la méthode PEAT, dans la mesure où le plus et le moins vont se fondre, il n'en reste plus rien. Si non que de retrouver son centre, une paix intérieure qui ne s'explique pas. Ainsi que le recul nécessaire pour faire les meilleurs choix dans notre vie, en alignement avec ce centre. « On ne peut pas résoudre une problématique avec le mental. Avec PEAT, on zappe complètement le mental, on est directement connecté à l'inconscient, c'est lui qui va nous mener à la source du problème. On va aller chercher l'émotion et la polarité qui sous-tend le problème, et le solutionner. Et c'est pour cela que le 'problème' ne revient pas, il a été déprogrammé, parce que la charge émotionnelle a été libérée. C'est fini »,
Oui, et on le confirme à vague(s), c'est fini !!! On vogue vers d'autres possibles, allégé. Méthode époustouflante, qui requiert probablement une bonne dose de courage pour aller revisiter des coins du 'grenier' ou de la "cave" qui nous terrifiaient, ces parts de nous qui ne demandaient qu'à être unifiées. Un accélérateur d'évolution qui va bien plus loin qu'un mieux-être, qui nous relie à notre infini potentiel d'être.
Sacré PEAT et sacrée Elisabeth, qui donne accès à tous ces outils avec joie.
« A un niveau de conscience ordinaire, il n'y a pas de solutions.
A un niveau de conscience supérieure, il n'y a plus de problèmes ! »
Zivorad, paraphrasant Roberto Assagioli (3)
Consultation individuelle à Narbonne : Elisabeth Borrell
06 77 11 29 61
Site web : https://www.elisabeth-borrell.fr/
https://www.facebook.com/Elisabeth-Borrell-Th%C3%A9rapheute-1632237263467356/
Stage PEAT : Les 13, 15, 17 et 18 juillet 2019 à Narbonne
Renseignements : 06 77 11 29 61
(1) PEAT signifie Activation et Transcendance de l'Energie Primordiale. L'énergie primaire ou primordiale correspond aux pulsions (peurs, colères) logées dans le cerveau reptilien et limbique depuis les débuts de l'Humanité, que l'on va activer et transcender, afin de les amener à un niveau de conscience plus élevée.
(2) Vous pouvez commander l'e-book "Return to oneness" traduit en français : http://www.dsoleillant.com/mes-e-books/
(3) Roberto Assaggioli est un médecin, neuro-psychiatre, pionnier de la psychanalyse italienne. Au départ disciple de Freud, il se sépare de son mentor pour développer sa propre approche de la psychothérapie, qu'il baptise du nom de psychosynthèse.
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